Avant de tomber sous le charme de l’Alsace du Nord, il y avait Ouistreham. Ma région natale. Là où j’ai grandi, là où j’ai appris à aimer les paysages simples, la mer, les traditions, les gens.
Ouistreham, c’est le vent salé du large, les cabanes de pêcheurs alignées le long du port, les marchés animés, les souvenirs d’enfance sur la plage. Une petite ville normande qui a vu passer l’Histoire, mais qui vit au rythme des marées, des bateaux et de la vie locale. Une région de caractère, discrète mais authentique.
Et puis, il y a eu l’Alsace du Nord.
Quand je m’y suis installé, je ne savais pas encore que j’y retrouverais ce que j’aimais tant en Normandie : un attachement viscéral au territoire, une vraie fierté culturelle, et surtout, des gens chaleureux, ouverts, passionnés par leur terre. Les maisons à colombages ont remplacé les villas normandes, les forêts d’Alsace ont pris le relais des dunes, mais l’essence était la même.
Ces deux régions, à leur manière, racontent la même chose : le goût des choses simples, le respect des traditions, une certaine idée de la convivialité. L’une m’a vu naître, l’autre m’a vu m’épanouir. Je me sens chez moi dans les deux.
Ce billet, c’est un pont entre ces deux mondes. Un hommage à ce que la Normandie m’a donné, et à ce que l’Alsace m’a permis de devenir.
